Le samedi 20 novembre, le collectif Prison 44 organisait les 28ièmes Journées Nationales Prison autour de la thématique : « Prison : Une communauté à part ? ». Intervenants et grand public ont pu échanger autour d’une justice humaniste et de la vie après la détention.
Le collectif Prison 44 regroupe une quinzaine d’associations de Loire-Atlantique œuvrant sur les champs socio-judiciaire et carcéral. Cette journée était conçue autour d’un forum des associations membres du collectif, permettant de découvrir les initiatives locales qui œuvrent à une justice humaniste et intégratrice.
Dans notre démocratie, la Justice remplit une mission fondamentale de l’État qu’il ne saurait ni concéder ni aliéner. Nul ne peut se faire justice soi-même. La Justice est un service public, elle est rendue au nom du peuple français en conciliant la protection de la société, la sanction des actes du condamné et les intérêts de la victime. L’Etat se doit de préparer l’insertion ou la réinsertion de la personne détenue afin de lui permettre de mener une vie responsable et de prévenir la commission de nouvelles infractions.
Pour questionner et réfléchir sur cette Justice et la citoyenneté des personnes détenues, une table ronde animée par Jacques TREMINTIN (formateur- travailleur social-journaliste) a réuni trois professionnelles :
Des débats riches ont eu lieu autour de ces trois thèmes :
L’après-midi, un ciné-débat avec le fil « Les drapeaux de papier » a permis d’appréhender la vie après la détention. Le réalisateur Nathan AMBROSIONI était présent pour évoquer par son prisme cinématographique la prison et ses enjeux.
Novembre 2021